Bruxelles, Ville d'Art et d'Histoire

Les châteaux bruxellois sont des souvenirs marquants des campagnes de notre Région, dont il ne subsiste presque plus aucune trace. Ils ont également été déterminants dans la naissance et la croissance de la capitale.

L'auteur Benoît Mihail raconte cette histoire passionnante, depuis les fortifications primitives jusqu'aux imposants domaines résidentiels de luxe et d’agrément. Les châteaux bruxellois ont continuellement évolué en fonction de nouveaux besoins, des possibilités et des goûts de leurs occupants. Jusqu'au XXe siècle, ils ont été source d'inspiration des fastueuses villas de l'aristocratie et de la bourgeoise.

Les châteaux sont les témoins essentiels du passé architectural, paysager et urbanistique de notre ville. Malgré les menaces de destruction ou de démolition, un nombre remarquable d'entre eux a survécu à l'épreuve du temps. L'urbanisation a englouti une grande partie de leurs vastes domaines. On en retrouve de nombreuses traces dans les parcs et les lotissements. La toponymie révèle aussi souvent le souvenir des noms des châteaux disparus et de leurs habitants.

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Aujourd'hui, le parc de Woluwe, avec ses vastes prairies vallonnées, ses massifs d'arbres et ses nombreuses rocailles et étangs, est un lieu de promenade public très apprécié des citadins en quête de détente et de ressourcement. Mais en a-t-il toujours été ainsi ? L'auteur retrace l'histoire de ce poumon vert de près de 70 hectares que les Parisiens ont toujours envié, non seulement pour ses qualités paysagères et environnementales, mais aussi pour son caractère humain. Qui l'a conçu ? Quel était son objectif initial ? Qui a utilisé le parc depuis sa création au tournant des XIXe et XXe siècles ? Autant de questions auxquelles le lecteur trouvera des réponses dans cette édition de Bruxelles, Ville d'Art et d'Histoire.

Ce numéro de notre série Bruxelles, Ville d'Art et d'Histoire est dédié aux Passions humaines, le relief en marbre de Jef Lambeaux et le pavillon du même nom de Victor Horta. Trois auteurs se penchent sur ce trésor caché du Parc du Cinquantenaire, une collaboration unique de deux maîtres belges de la sculpture et de l'architecture.

Werner Adriaenssens (MRAH/VUB) nous invite à découvrir la réalisation laborieuse du relief et plus particulièrement le parfum de scandale qui entourait cette œuvre.

Claudine Houbart (ULiège) décrit l'histoire de la construction du pavillon, l'oubli dans lequel il a bien vite été jeté et les transformations profondes qui avaient été imaginées sans jamais être exécutées.

Enfin, André Demesmaeker (Régie des Bâtiments) nous guide dans les travaux de restauration très réussis entre 2012 et 2014, qui ont permis au relief et au pavillon de retrouver toute leur splendeur.

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This issue in our series Brussels, City of Art and History deals with The Human Passions, the marble bas-relief by Jef Lambeaux and the eponymous pavilion by Victor Horta. Three authors discuss this hidden gem in the Cinquantenaire Park, a unique collaboration between two Belgian sculpture and architecture grandmasters.

Werner Adriaenssens (Royal Museums of Art and History/VUB) gives us an inside view of the bas-relief's creation, and more in particular the scandal surrounding it.

Claudine Houbart (ULiège) describes the building history of the pavilion, how soon it was consigned to oblivion and the far-reaching transformations that were thought up for it, but never implemented.

Lastly, André Demesmaeker (Buildings Authority) tells us about the successful restoration works from 2012 until 2014, which have restored the bas-relief and pavilion to their former glory.

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A quelques rares exceptions près, les salles de cinéma sont aujourd’hui groupées dans de vastes complexes multisalles stéréotypés.
Avant l’invasion télévisuelle, Bruxelles a compté d’innombrables cinémas.  Certains, le long des boulevards centraux et dans le haut de la ville, étaient conçus comme de véritables palais à la gloire du septième art.
D’autres, plus modestes, appartenaient à la multitude des cinémas de quartier qui, jusque dans les années 1950, firent l’âge d’or du cinéma.
Ainsi, 446 salles furent dénombrées à Bruxelles.  La quasi-totalité d’entre elles a disparu.
Seules, aujourd’hui, quelques salles – le Métropole, le Marivaux, l’Aegidium, le Variétés, le Plaza, le Pathé Palace ou l’Albert Hall – profondément transformées et réaffectées à d’autre usages, demeurent les témoins de ces lieux magiques sur les écrans desquels défilèrent toutes les stars de Hollywood.

Réédition

En opposition avec le concept du logement ouvrier urbain de l’époque industrielle, le principe de la cité-jardin naquit en Angleterre en 1898. Il dit florès en Région bruxelloise entre 1920 et 1940. Vingt-cinq cités y furent alors construites. A Watermael-Boitsfort, le Logis-Floréal est l’exemple mythique de l’aspiration à une société nouvelle, alliant habitat et aménagement paysager, le tout inscrit dans le préoccupations hygiénistes de l’époque. Jadis construites à la périphérie de la ville, les cités sont aujourd’hui pleinement intégrées dans le tissu urbain.

Parmi les monastères cisterciens qui ont été édifiés à la périphérie de Bruxelles dans le courant des XIIIe et XIVe siècles, l’abbaye de la Cambre est la seule à nous être parvenue dans un bon état de conservation. A travers le site, aujourd’hui situé au cœur de la ville, se lit une histoire de la communauté religieuse cistercienne qui y vécut pendant près de 600 ans.
Depuis l’Indépendance, l’Ecole militaire, l’Institut Géographique National et l’Institut Supérieur des Arts Décoratifs s’y sont succédés. Grâce à eux, mais aussi grâce à la volonté de personnalités attachées au site et à son témoignage, l’Abbaye de la Cambre est aujourd’hui un lieu vivant qu’un lieu de mémoire que cette brochure vous propose  de parcourir.

Le bois de la Cambre, ancienne avancée de la forêt de Soignes, a été aménagé par la ville de Bruxelles en 1862 en style paysage et compte parmi les parcs publics les plus remarquables d'Europe.

L'auteur s'est attaché à retracer l'histoire de cet aménagement, avec une description des projets présentés, de l'architecture végétale, des voies, du ravin et de son pont, du lac et des établissements récréatifs. Il évoque également la vie au Bois à la Belle Époque.

Au début du mue siècle, Bruxelles présente toutes les caractéristiques d'une agglomération médiévale. Seule lui manque une enceinte urbaine dont la construction a été engagée sous le duc de Brabant Henri I^er (1190-1235). Cette muraille, qui a structuré le développement topographique de la ville, a non seulement une valeur militaire et défensive mais également une forte connotation symbolique, valorisant le prince et l'autorité urbaine. Outre une introduction historique sur les origines et la création de l'enceinte, une promenade permet de visualiser et parcourir les vestiges de l'enceinte médiévale.

Réédition

Ce numéro s'attache à retracer l'évolution historique et urbanistique des impasses du Pentagone et à considérer les traces laissées dans la ville d'aujourd'hui par ces étonnants lieux de vie en retrait de la voie publique qui, autrefois, se comptaient par centaines.

Réédition

De l'extrême sud d'Anderlecht au pont de Buda aux limites de Vilvorde, les canaux aujourd'hui réunis de Willebroek et de Charleroi constituèrent un axe de développement de la plus haute importance pour l'histoire industrielle et commerciale de Bruxelles. Ce parcours de quelques kilomètres vous permettra de découvrir un aspect de notre Région trop souvent ignoré malgré son impact économique déterminant.

Fruit de la volonté des autorités communales d'assainir un ancien quartier populaire, le quartier Notre-Dame-aux-Neiges, entièrement restructuré dans le dernier quart du X1X^e siècle, est aujourd'hui un des ensembles urbanistiques les plus homogènes et les mieux conservés du Pentagone.

Ce numéro est une invitation à découvrir le talent des architectes qui ont su, par leur art, conférer à ce quartier une âme et une qualité propre.

Aujourd'hui, le quartier Saint-Boniface est connu pour ses nombreux commerces, sa proximité des grands cinémas du haut de la ville, l'ambiance conviviale de ses restaurants et cafés...

Cette ambiance particulière, le quartier la doit aussi à la richesse exceptionnelle de son patrimoine architectural, profondément marqué par le génie de l'architecte Ernest Blérot qui a su mettre l'Art nouveau à la portée de tous et toutes.

Le voûtement de la Senne a profondément bouleversé le centre historique de Bruxelles. Les quartiers populeux ont fait place aux immeubles à appartements ainsi qu'à la Bourse et à son quartier d'affaires, aux grands magasins, aux palaces, aux salles de spectacle, aux cafés et aux brasseries s'égrenant le long des boulevards du Centre qui ont conservé aujourd'hui l'aspect général qui était le leur au XIX^e siècle.

L'avenue Louise est une longue promenade urbaine qui relie la ville historique au bois de la Cambre. Riche d'un patrimoine d'une grande diversité, qui traverse toute l'histoire de l'architecture et de l'urbanisme bruxellois au X1X^e et au XX^e siècles, témoin des grands bouleversements suscités par la modernisation de la capitale dans les décennies d'après-guerre, l'avenue Louise est aujourd'hui un des enjeux majeurs d'une politique de retour à la ville.

Une invitation à parcourir les rives de la Woluwe à Woluwe-Saint-Lambert où nombre d'édifices (église-Saint-Lambert, châteaux, chapelle de Marie-la-Misérable, moulin de Lindekemale et fermes séculaires) sont, malgré le phénomène d'urbanisation, autant de témoins d'un paysage autrefois voué exclusivement aux activités agricoles qui s'est structuré dès le moyen âge.

Préoccupé par la qualité de l'environnement et les espaces verts à une époque où ces facteurs n'étaient pas encore à l'ordre du jour, Léopold Il, le Roi-Urbaniste, dota Bruxelles d'une magnifique couronne de parcs et de promenades arborées. Presque centenaire aujourd'hui, l'avenue de Tervueren en est sans conteste le témoin le plus prestigieux.

Centre du pouvoir depuis le Moyen Âge, le Quartier royal nous dévoile ses multiples facettes, du Palais ducal, dont le parc faisait l'admiration de tous les voyageurs, à l'ensemble néo-classique, modèle de l'urbanisme du Siècle des Lumières.

Egalement disponible en anglais et en espagnol. (Prix de vente conseillé : 7,50€).

Îlot de verdure architecturée au milieu de Saint-Josse-ten-Noode, le square Armand Steurs est un bel exemple de square conçu, dans la période d'Entre-deux-guerres, par les talents réunis d'un architecte et d'un paysagiste.

Né du désir d'urbaniser une partie du territoire annexé par Bruxelles en 1853, le quartier des Squares Marguerite, Ambiorix, Marie-Louise et Gutenberg, témoigne du savoir-faire des architectes de la fin du XIXe siècle. La nature disciplinée s'y mêle à quelques-unes des plus belles productions du mouvement éclectique et de l'Art Nouveau.

Egalement disponible en anglais en version numérique (épuisé en version papier) et en espagnol (Prix de vente conseillé : 7,50€).

Site des viviers de l'abbaye de la Cambre, puis lieu privilégié de promenade, le quartier des étangs d'Ixelles nous offre aujourd'hui un panorama remarquable de l'architecture du milieu du XIX^e siècle à l'immédiat après-guerre.

La Cité administrative est issue d'un projet d'urbanisme qui visait la création d'un complexe gigantesque qui aurait regroupé 14.000 fonc­tionnaires des administrations nationales Sa construction débuta en 1958 et fut achevée en 1985. Par sa conception et la répartition des dif­férents volumes autour d'une terrasse panora­mique et de jardins géométriques, elle symbolise parfaitement l'architecture moderniste des années 60. Ce manifeste architectural du pou­voir centralisé évoque une vision urbanistique monofonctionnaliste et monumentale qui fut vivement contestée à l'époque. Suite à la fédéralisation de la Belgique. le complexe fut vendu à des promoteurs privés en 2003 Son avenir constitue un enjeu urbain majeur pour la Région de Bruxelles-Capitale.

Inclus : DVD avec le long métrage de Yves Cantraine "Histoire d'une utopie à vendre".

Depuis la fin du XVIIIe siècle, Molenbeek-Saint-Jean connait une transformation spectaculaire. Ce petit hameau aux portes de Bruxelles s’avère être un terreau fertile pour la révolution industrielle. Son emplacement favorable dans la vallée de la Senne allié aux ambitions politiques, économiques et scientifiques de la jeune Belgique a rapidement transformé Molenbeek en un quartier animé et innovant de la capitale. En même temps, celui-ci est confronté aux défis propres de la métropole bourgeonnante. Bien que son paysage ait été profondément repensé, ce 'vieux' Molenbeek est encore lisible à de nombreux endroits, que ce soit dans les détails du parcellaire, de la voirie et de son patrimoine industriel et résidentiel ou dans sa Maison Communale et l’église Saint-Jean-Baptiste. Aujourd'hui, cette riche histoire est une source d'inspiration pour un quartier qui ne cesse de se réinventer.

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Bien avant l’indépendance belge, Bruxelles était déjà une ville de garnison, un lieu de repos pour des troupes de passage. Les soldats étaient logés dans des baraquements ou chez l’habitant. Des casernes improvisées allaient par la suite être aménagées dans des immeubles abandonnés et des couvents inoccupés.
Dès la naissance de la Belgique, l’armée fut considérée comme un des piliers de la jeune nation et des débats s’engagèrent au sujet d’une architecture moderne et adaptée. Un grand nombre de casernes majestueuses, aux styles très différents, sont disséminées à travers la ville. Elles devaient répondre au besoin de loger des régiments entiers et à l’évolution technique de la profession militaire.

Cette publication offre un bon aperçu historique de l’architecture militaire bruxelloise, depuis le Petit Château jusqu’à l’hôpital militaire de Neder-Over-Heembeek. Elle s’attarde bien entendu plus longuement sur le quartier des casernes d’Etterbeek, tout en illustrant la vie quotidienne des soldats à l’aide d’intéressantes archives photographiques.

Les premiers plans de Victor Horta pour l’hôpital Brugmann datent de 1906. Il ne sera toutefois inauguré qu’en 1923 sous une forme considérablement modifiée. Bien que la typologie de l’hôpital pavillonnaire fût déjà dépassée sur le plan médical à l’époque, ce remarquable ensemble architectural et paysager fut acclamé à juste titre pour son inventivité, sa fonctionnalité et son esthétique.

Cette publication décrit dans un premier temps la situation des soins de santé à Bruxelles au début du XXe siècle, avant de se pencher sur les recherches qui ont étayé le projet de Horta et de suivre le déroulement du processus de construction jusqu’au résultat final.
Elle s’attache ensuite à la personnalité de Georges Brugmann et décrit l’ajout des bâtiments de la Fondation médicale Reine Élisabeth en 1933, conçus par Henry Lacoste, et le plan directeur du site de 1994.
Un parcours-promenade agrémenté d’une riche documentation photographique permet au lecteur de comparer la situation actuelle du site avec la réalisation d’origine.

Qui, à Bruxelles, ne connaît pas l’Altitude 100 ?
Sa situation exceptionnelle, son plan de voirie en étoile autour d’une des églises les plus remarquables de la Région bruxelloise et la qualité de son architecture font de ce quartier un ensemble hors du commun.

Ce numéro relate pour la première fois l’histoire de son développement urbanistique au début du XXe siècle.
Des recherches dans les archives ont révélé que le quartier faisait partie à l’origine d’un plan urbanistique bien plus vaste qui s’étendait même au-delà des limites de la commune d’Uccle.

L’ouvrage consacre par ailleurs une attention particulière à la remarquable église Saint-Augustin, brosse l’évolution stylistique du bâti et s’intéresse aux nombreux architectes qui ont participé à sa réalisation.

Erratum concernant l’encart à la page 41 : La maison rue du Tournoi 26 est construite par l’architecte Pierre De Bruyne en 1931. La maison rue du Tournoi 24 est construite par l’architecte François Van Meulecom en 1923.

Les communes bruxelloises ont conservé leur caractère rural au moins jusqu’au milieu du XIXe siècle et, pour certaines, jusqu’au cœur du XXe siècle. Champs et prairies ont progressivement été avalés par l’urbanisation galopante, les hameaux ont fait place à des zones industrielles, à de nouveaux quartiers résidentiels, à des bureaux et aux infrastructures habituelles d’une grande ville. Les fermes, granges, moulins et fours qui ont survécu fournissent aujourd’hui de précieuses informations sur la vie rurale.

Cette publication reconstitue le milieu naturel dans lequel ce monde champêtre a vu le jour et retrace le développement de l’économie rurale en soulignant le rôle des abbayes et des métairies. La deuxième partie nous emmène dans une exploration des constructions rurales conservées, des méthodes de construction et des matériaux utilisés, et se termine par une analyse des nombreuses fermes en carré et moulins à eau et à vent que compte la Région bruxelloise.

À l'origine, les immeubles à appartements connurent un succès mitigé en région bruxelloise. Ce n'est que peu de temps après la Première Guerre mondiale, en réponse à la pénurie de logements et des matériaux, que la bourgeoisie aisée manifesta son engouement pour ce type de logement. De très luxueux immeubles furent construits dans les années vingt, le Résidence Palace en est l'exemple emblématique.
À partir des années trente, de plus grands ensembles furent édifiés pour un public plus varié. Nombre d'entre eux, particulièrement intéressants et diversifiés, tant au niveau de leur ampleur, que de leur confort, de leur style et de leur implantation dans le tissu urbain, furent réalisés. Certains sont même considérés comme de véritables réussites architecturales et, à ce titre, bénéficient depuis peu de mesures de protection.

Dès son inauguration en 1928 le Palais des Beaux-Arts devient un lieu culturel incontournable de la capitale bruxelloise. Conçu pour accueillir des activités artistiques riches et variées et grâce à une programmation dynamique et ambitieuse, son rayonnement s’étend rapidement à une échelle internationale. L’idée originale d’édifier à Bruxelles « un temple des arts », se concrétise au lendemain de la première guerre mondiale. Il revient à Victor Horta, architecte renommé, d’avoir donné corps à un concept ambitieux en développant un programme fonctionnel complexe tant sur le plan spatial que technique. Implanté sur un terrain difficile, la conception et la construction du Palais des Beaux-Arts, véritable ville dans la ville, doivent tenir compte de multiples contraintes.

L’ingéniosité de l’édifice suscite encore aujourd’hui l’admiration.

Ce 63e numéro de la collection rend hommage à un édifice tout juste centenaire. Restauré avec patience et modernisé pour faire face aux défis actuels, le Palais des Beaux-Arts concilie harmonieuse architecture, infrastructures techniques et programmation culturelle.

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As soon as it opened in 1928, the Centre for Fine Arts became a major cultural venue in Brussels. Designed to accommodate a wide variety of artistic activities, it quickly extended its influence beyond the local level to attain a global reputation for high-quality events, thanks to its dynamic and ambitious programming.
The original idea of building a "temple of the arts" in Brussels became a reality in the years following the First World War. Renowned architect Victor Horta was tasked with bringing this ambitious concept to life by developing an architecture programme that was both spatially and technically complex. A veritable city within the city, the design and construction of the Centre for Fine Arts had to contend with the multiple constraints, of the building site. Today, the listed building’s ingenuity is still much admired.

Number 63 in the collection pays tribute to this edifice conceived almost 100 years ago. After a painstaking restoration and modernisation to enable it to meet contemporary challenges, it now once again a harmonious blend of architecture, technical infrastructure and cultural programming

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Ce numéro est consacré au site attachant de l'ancien cimetière d'Uccle au Dieweg. La pierre des monuments y noue un dialogue inattendu avec la vie végétale luxuriante qui l'environne.

Cet ouvrage marque le lancement d'une campagne de réédition des numéros épuisés de la collection Bruxelles Ville d'Art et d'Histoire Il s'agit de répondre à la demande des nombreux amateurs du patrimoine bruxellois.
La Région de Bruxelles - Capitale initie ces rééditions avec l'ouvrage consacré à L'avenue Louis Bertrand et le parc Josaphat pour sensibiliser le plus grand nombre à l'intérêt de ce quartier particulièrement riche en patrimoine, qui fait l'objet d'une attention nouvelle en matière de protection. La construction de l'avenue Louis Bertrand correspond à la naissance du Schaerbeek moderne. Les bâtisses de grande qualité de cette avenue, essentiellement éclectiques, illustrent l'avènement d'une bourgeoisie montante qui souhaite afficher sa réussite à travers l'architecture.

Réédition

Édité pour la première fois en 2001 au moment de son classement comme élément majeur du patrimoine bruxellois, ce numéro consacré au Palais de Justice, est réédité vu son succès.

Exceptionnel par ses dimensions, par sa structure mettant en œuvre des techniques industrielles les plus performantes au moment de sa construction, par un langage architectural s'inspirant directement du travail des archéologues du XIX^e siècle, par une composition en plan et en élévation faisant preuve d'une audace et d'une originalité jamais égalées depuis, le Palais de Justice est un œuvre d'art total unique au monde qui mérite une attention toute particulière au niveau régional, fédéral et international.

À l'initiative de la Région de Bruxelles-Capitale, ce bâtiment est aujourd'hui inscrit sur la liste indicative du Patrimoine mondial en vue de sa reconnaissance par l'UNESCO.

Réédition

La colline du Coudenberg a accueilli, depuis le Moyen Âge, la résidence des princes régnants et l'administration centrale des anciens Pays-Bas. Le palais s'est développé durant 800 ans autour du corps de logis médiéval par la construction d'une majestueuse salle de récep­tion, l'Aula Magna, de la place des bailles et de la chapelle ducale. Théâtre d'une vie politique et culturelle intense, l'histoire de l'ancien palais de Bruxelles se confond avec celle de l'Europe.
C'est en 1731 qu'un incendie détruisit cette demeure princière parmi les plus prestigieuses de l'époque. Les fouilles archéologiques ont permis de mettre au jour de nombreux vestiges qui témoignent de la vie à la cour depuis la période bourguignonne jusqu'à nos jours. Le site archéologique est aujourd'hui un musée... aménagé sous la place Royale.

Réédition

Egalement disponible en anglais en version digitale (épuisé en version papier) ainsi qu'en espagnol et en allemand (Prix de vente conseillé : 7,50€).

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Si les Marolles sont devenues un lieu de plus en plus branché ces dernières décennies, elles le doivent en grande partie à leur réputation de quartier populaire « haut en couleur ».

Pour retrouver ses origines, cette publication remonte jusqu’au XIIe siècle et au noyau d’habitation qui s’était formé à l’époque autour d’une chapelle et dont les habitants travaillaient les textiles, le cuir et le métal.
Elle décrit le lent développement du quartier au fil des siècles et s’intéresse de plus près à sa situation au XIXe et au XXe siècle, en particulier dans le contexte de la surpopulation et des différents projets d’assainissement et logements sociaux qui y ont vu le jour.
Elle évoque également le riche passé religieux du quartier avec l’établissement, dans son périmètre, de congrégations telles que les Brigittines, les Minimes, les Apostolines et les Visitandines. Le nom Marolles trouve sans doute son origine dans un de ces couvents.
L’ouvrage s’arrête par ailleurs sur les différentes institutions médicales qui ont elles aussi marqué le quartier de leur empreinte sur le plan architectural.
Enfin, il accorde une attention plus particulière aux éléments qui ont fait et qui font encore des Marolles un quartier débordant de vie, tels les écoles, les commerces, les brasseries et autres entreprises, les cinémas, sans oublier les Bains de Bruxelles.

Aujourd’hui, le cœur historique du village de Forest est enclavé entre deux lignes de chemin de fer et délimité au sud par une enfilade d’immeubles de logements sociaux.

Cette publication ébauchera dans un premier temps le développement du village depuis l’Ancien Régime jusqu’à nos jours, à la lumière d’une série de cartes et de photos. Ensuite, elle aborde l’histoire de sa construction et l’importance historique des trois immeubles phares qui dominent aujourd’hui encore le centre de la commune.

La séculaire église Saint-Denis, dont la partie la plus ancienne remonte au XIIe siècle, a toujours été, depuis son édification, une église paroissiale et non une église abbatiale, comme on l’a souvent pensé. Une attention plus particulière est accordée à la personnalité de sainte Alène et à la chapelle qui lui est consacrée.

L’Abbaye de Forest a vu le jour au XIe siècle sous la forme d’un prieuré pour femmes et a connu, comme toutes les communautés religieuses, un passé tumultueux qui transparaît dans l’histoire de sa construction. Les éléments qui subsistent aujourd’hui datent du XVIIIe siècle et sont de la main de Laurent  Benoit Dewez.

La maison communale, enfin, a été conçue et construite dans l’entre-deux-guerres et constitue l’un des chefs-d’œuvre de Jean-Baptiste Dewin. Tant sa genèse que son programme architectural et iconographique sont décrits plus amplement dans cet ouvrage.

Estaminet, bistro, commerce de spiritueux, taverne, café, bodega, bar, brasserie… son autant de lieux qui ont un point en commun : on y sert des boissons. Les débits de boissons ont toujours été importants dans la vie sociale. L’histoire culturelle de grandes métropoles européennes telles que Paris, Berlin, Vienne et Barcelone serait incomplète sans une évocation de leurs cafés mythiques et c’est bien entendu valable également pour Bruxelles.

S’appuyant sur l’étymologie, cette publication se met en quête de l’origine du débit de boissons, relate l’histoire des cafés et des bistrots populaires en tant que foyers de résistance, tout en évoquant l’élégance des ‘grands cafés’ le long des boulevards centraux. Elle aborde ensuite leurs rapports avec les brasseries et l’évolution de leurs intérieurs au fil du XXe siècle pour achever son parcours avec les cafés culturels et les cybercafés.

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Située  sur les collines au nord de Bruxelles, dans la commune de Jette, l’abbaye de Dieleghem est la plus ancienne de la région bruxelloise. Durant près de 700 ans, cette institution marquera la région et ses environs de son empreinte, tant sur le plan religieux et intellectuel qu’économique, social et politique.

La Révolution française mit fin au développement et à l’existence de l’abbaye.  Le palais abbatial du XVIIIe siècle est le seul vestige qui nous est parvenu. Sa restauration, qui a duré cinq ans, s’est achevée en 1972. Depuis, ce lieu a connu une belle reconversion. Musée communal d’une part et espace de réceptions et d’ événements de l’autre, l’abbaye de Dieleghem est désormais accessible à tous, pour le plus grand bonheur des amateurs d’endroits de charme et de caractère.
 

Au XIXe siècle, l’architecture scolaire laïque se veut en phase avec la modernité.  La science et les techniques sont perçues comme essentielles à l’émancipation de l’homme.  L’architecture des écoles confessionnelles repose davantage sur les valeurs de la tradition.  Elle puise son inspiration dans le large répertoire architectural des édifices religieux.  Une constante réunit cependant les deux tendances : symbole de l’autorité, l’établissement scolaire s’apparente le plus souvent à une caserne.
Après la Deuxième Guerre mondiale, l’école se fond davantage dans le paysage.  Elle devient tour à tour fonctionnelle, agréable, voire confortable, dans le souci constant de créer un espace propice à l’épanouissement de l’enfant devenu l’objet de toutes les sollicitudes.

Parce qu’ils sont les témoins des convictions philosophiques et religieuses, du statut social et des divers courants artistiques les cimetières incarnent, un patrimoine qu’il convient de préserver.
Pour des raisons de saturation et de salubrité publique, l’édit de 1784 de l’empereur Joseph II interdit l’inhumation intra muros ; de nouveaux champs de repos furent donc crées dans les communes au-delà de la deuxième enceinte.  Durant la seconde moitié du XIXe siècle fleurirent, à l’image du Père-Lachaise à Paris, des cimetières comme ceux de Laeken et d’Ixelles, richement dotés de monuments fastueux à la gloire des citoyens les plus illustres.

In this issue (number 61) of our series Brussels, City of Art and History, the authors Marie Demanet et Catherine De Zuttere (ERU-Urbanisme) recount the history of Old Molenbeek.

Once a rural hamlet on the outskirts of Brussels, it was quickly transformed into a lively and innovative area of the capital. Industrialisation and urbanisation brought new opportunities but also many challenges to the neighbourhood. Despite of the transformations, this past can still be read in many places. This publication invites you to discover this fascinating history.

Les galeries royales Saint-Hubert, la galerie Bortier, le passage du Nord : les trois passages cernent, à Bruxelles, l'approche d'un phénomène appelé à une extension européenne au XIX^e siècle.

Egalement disponible en anglais en version numérique (épuisé en version papier) et en espagnol. (Prix de vente conseillé : 7,50€).

À la fin du 19e siècle, la Montagne de la Cour, un quartier du centre médiéval de Bruxelles, a dû céder la place à un ambitieux projet urbain. Un Mont des Arts devait y voir le jour, un lieu où la Belgique, encore jeune, pourrait présenter ses réalisations économiques, culturelles et scientifiques. La démolition du quartier, avec ses ruelles étroites et ses riches hôtels particuliers, s'est déroulée sans encombre. La reconstruction, en revanche, a duré près d'un demi-siècle. Les travaux n'ont commencé qu'après la Seconde Guerre mondiale et ont encore pris 20 ans.
Aujourd'hui, le Mont des Arts est à la hauteur de ses ambitions. Le site comprend la Bibliothèque royale, les Archives générales du Royaume, de nombreux musées et un centre de congrès international. C'est aussi, bien sûr, le siège d'Urban.brussels, qui lui a consacré le 62e numéro de la série Bruxelles, Ville d'Art et d'Histoire.

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At the end of the nineteenth century, the Montagne de la Cour (“Mount of the Court”), a neighbourhood in the medieval centre of Brussels, had to make way for an ambitious urban project. A Mont des Arts (“Mount of Arts”) was to be constructed here, a place where the young Belgian nation could showcase its economic, cultural and scientific achievements. The demolition of the district, with its narrow alleys and rich mansions, went smoothly. The reconstruction, however, took almost half a century to start. Only after World War II, the works began, and another twenty years went by before they were completed.

Today, the Mont des Arts has lived up to its original ambitions. The site includes the Royal Library, the general state archives, numerous museums and an international convention centre. Urban.brussels also has its headquarters there, of course, and has devoted the 62nd issue in the series Brussels, City of Art and History to it.

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La rue aux Laines et la rue des Petits Carmes furent les témoins de la vie aristocratique bruxelloise aux XVIe et XVIIe siècles.  Entre le palais d’Egmont et l’hôtel de Mérode, d’autre prestigieux vestiges du passé subsistent, témoins de la petite histoire de la ville, mais aussi de la grande histoire de l’Europe.  Découvrir le quartier de la rue aux Laines, c’est en effet fréquenter les familiers de Charles Quint et de l’archiduchesse Isabelle, comprendre à la fois les événements historiques et l’évolution des styles architecturaux.
 

Ce numéro est consacré au site du Cinquantenaire, concrétisation du rêve de Léopold II.

Egalement disponible en anglais et en espagnol. (Prix de vente conseillé : 7,50€)

Consacré à la Grand-Place, ce numéro en raconte non seulement l'architecture, mais également l'histoire: les origines, les corporations, le bombardement de 1695, la restauration du XIX^e siècle.

Egalement disponible en anglais en version numérique (épuisé en version papier) et en espagnol (Prix de vente conseillé : 7,50€).

Le quartier de l'ancien Béguinage est l'objet de ce numéro qui nous fera visiter sa magnifique église baroque, ainsi que les rues et places bâties en même temps que le Grand Hospice, à l'époque néo-classique.

Ce numéro est consacré au plateau du Heysel, théâtre des expositions universelles de 1935 et de 1958.

Egalement disponible en anglais en version numérique (épuisé en version papier) et en espagnol (Prix de vente conseillé : 7,50€).

Saint-Guidon et Erasme sont deux personnages qui ont marqué Anderlecht au fil des siècles et que l'on retrouve au détour de la Collégiale Saints-Pierre-et-Guidon, du Béguinage et de la Maison d'Erasme.

Du Moyen Age à l'époque contemporaine, plusieurs siècles ont façonné le quartier du Sablon: la place, le square, l'église, le palais d'Egmont et la rue aux laines. Au fil des pages, le lecteur découvre les richesses de cette longue histoire.

Egalement disponible en anglais en version numérique (épuisé en version papier) et en espagnol (Prix de vente conseillé : 7,50€).

Ce numéro est consacré au quartier de l'église Sainte-Catherine et aux rues environnantes, imprégnées de l'histoire et des activités de ce qui fut, durant plusieurs siècles, le port «intra-muros» de Bruxelles.

Tour à tour propriété campagnarde, zoo de Bruxelles et cité scientifique, le parc Léopold garde des souvenirs architecturaux de qualité, du Moyen Age au XX^e siècle. Il s'inscrit dans un quartier en pleine mutation où l'ombre de l'Europe se fait de plus en plus présente.

Egalement disponible en anglais en version numérique (épuisé en version papier) et en espagnol (Prix de vente conseillé : 7,50€).

Ce numéro est consacré au quartier de l'Observatoire, institution scientifique de réputation internationale, établie dans un des plus beaux quartiers de la périphérie.

L'axe allant de la porte de Hal à la prison de Saint-Gilles est le témoin de la métamorphose du bourg médiéval en ville au XIX^e siècle. Une promenade à travers la commune de Saint-Gilles incite à découvrir les chefs-d'œuvre du patrimoine architectural, le cœur historique, l'Hôtel de Ville, ou encore quelques belles productions Art Nouveau.

Tracés au début du XIX^e siècle à l'emplacement des fortifi­cations qui défendaient autrefois Bruxelles, les boulevards s'étiraient majestueusement, offrant autant de promenades aux riverains. Plantés d'arbres, bordés de beaux hôtels de maître, les boulevards connurent de multiples aménage­ments liés à l'évolution des moyens de locomotion.

De nombreux éléments témoignent encore aujourd'hui du passé prestigieux des grands boulevards bruxellois et du règne de l'architecture néoclassique et éclectique à Bruxelles.

Le marché est l'une des premières fonctions de la ville. La topographie bruxelloise reste profondément marquée par les lieux où cette activité s'est déployée. Le tracé de certaines rues, la forme et le nom de certains espaces publics évoquent encore le négoce, bien après que celui-ci ait été déplacé ou soit tombé en désuétude. La présente brochure explore l'histoire des marchés bruxellois et montre leur rôle dans la structuration des quartiers de la ville. Elle entend restituer leur signification à des sites urbains pour lesquels les citadins d'aujourd'hui montrent un engouement renouvelé.

Sous l'impulsion de Georges Brugmann, la partie située entre le centre d'Uccle et la limite nord de la commune connaît dès la fin du XIXe siècle une vague d'urbanisa­tion importante qui bouleverse définitivement sa topo­graphie. Le prestige des nouvelles avenues, les facilités d'accès attirent la bourgeoisie désireuse de se mettre au vert à proximité de la ville. Du Bloemenwerf au Musée Van Buuren, une promenade invite à découvrir maisons et villas uccloises dont l'architecture témoigne des grands courants stylistiques: de l'éclectisme fin de siècle au modernisme de l'entre-deux-guerres.

Entre l’Altitude Cent et La Bascule, l’Avenue Molière serpente à travers les communes de Forest, Ixelles et Uccle.  Les origines de cette prestigieuse artère résidentielle sont liées à la création du quartier Berkendael, une entreprise urbanistique de grande envergure initiée par le banquier Georges Brugmann.
La présente brochure invite à découvrir les richesses de cette véritable anthologie de l’architecture bruxelloise de la première moitié du XXe siècle, à travers l’évolution stylistique de son habitat.

Dès le XVIIe siècle, la construction du château de Schoonenberg pour le gouverneur des Pays-Bas autrichiens entraîna l’urbanisation de la bourgade rurale de Laeken.  À la Révolution française, le domaine sera morcelé et vendu, le château tombant en ruine jusqu’à l’arrivée de Napoléon.  Redevenu résidence royale en 1815, le domaine recouvre peu à peu sa configuration et sa taille d’origine et s’agrandit encore quand le premier roi des Belges s’y installe en 1831.  C’est cependant pour l’action décisive de Léopold II que le domaine acquiert sa physionomie actuelle de parc à l’anglaise.  Des célèbres serres royales au Stuyvenberg, en passant par la chapelle Sainte-Anne de la Caserne des Grenadiers, le domaine royal et ses environs immédiats renvoient toujours aujour’hui les échos d’une histoire mouvementée, marquée par l’émergence d’une nation et les personnalités successives de ses souverains.
 

Cette publication invite le lecteur à une véritable promenade dans le temps et l’espace en lui relatant les grandes évolutions qu’ a connues, du Moyen Âge à nos jours, celle qu’on appelle communément la « Petite Ceinture » de Bruxelles.  Elle se concentre sur le tronçon des boulevards de la Porte de Hal à la place Rogier et complète le premier volet paru en 1998.  La destruction tardive des fortifications au début du XIXe siècle laissa place aux grands boulevards, jadis lieux de promenade bordés d’arbres.  Le lecteur pourra également (re)découvrir les aménagements des abords de ces larges artères : les immeubles néoclassiques aux alentours de la porte de Hal, la Cité Fontainas, des Arts et Métiers avec sa façade d’inspiration Art Déco, la porte de Ninove, le quartier de l’ancien port de Bruxelles et ses imposants immeubles des années 20 et 30….

En 1887, Léopold II inaugure l'hôtel communal bâti au cœur d'une nouvelle place qui reçoit le nom du bourgmestre d'alors: Achille Colignon. En 1919, après l'incendie ravageur de 1911, Albert I^er inaugure l'hôtel communal reconstruit à l'identique et agrandi. L'édifice somptueux est révélateur du développement de la commune à cette époque, une commune qui veut concilier le statut de cité à part entière et d'extension de la Ville de Bruxelles, capitale du pays. Une bourgeoisie dynamique fait alors de Schaerbeek le terrain idéal de ses ambitions créatrices. Si l'hôtel communal doit être le lieu de gestion de la cité, il sera aussi celui de l'expression de ses artistes et la fierté de sa population.

D’une ferme datant de l’Ancien Régime aux immeubles à appartements de la deuxième moitié du XXe siècle, Ganshoren se caractérise par une grande diversité sur le plan architectural.

Sur le plan urbanistique également, le contraste est grand entre les alignements monotones de l’avenue Charles-Quint et les cités d’habitation émaillées d’espaces verts. La commune semble hésiter entre ville et campagne, ce qui pourrait suggérer une réelle absence de vision.

Les auteurs de cette publication ont étudié sa planification et son développement urbanistiques et ont constaté qu’ils reposaient en fait sur la recherche d’une synthèse homogène entre ville et nature, qui a partiellement échoué sur le terrain en raison d’une révision constante des plans.

La publication offre un bon aperçu des différents plans et interventions urbanistiques, se penche sur les différents modèles d’implantation et l’architecture retenue, et sur l’influence des grands promoteurs immobiliers et de la démocratisation de l’automobile sur leur réalisation.
Elle accorde une attention particulière à quelques réalisations architecturales d’exception, comme les maisons d’Antoine Pompe, les immeubles à appartements de Jean Delhaye, les habitations à bel-étage de Raoul Brunswyck et le complexe Twenty One de Jacques Cuisinier.

Quasi chaque commune de la Région bruxelloise possède sa propre piscine publique. Ces piscines sont aujourd’hui tellement fréquentées que l’on a du mal à s’imaginer qu’il y a un peu plus de 100 ans, elles n’existaient tout simplement pas.

Mais qui sait que les premières piscines virent le jour avant tout pour des raisons d’hygiène et non dans un but sportif ?
Que savez-vous des « écoles de natation » ? Qu’appelait-on le « Honnekensbad » ? Où la première piscine couverte de Bruxelles a-t-elle été implantée ? Saviez-vous que la capitale comptait pas moins de trois piscines en plein air durant la période entre les deux guerres?

Ce nouvel opus de la collection répond à ces questions et retrace l’histoire des piscines bruxelloises : un récit fascinant d’architecture, d’ingénierie technique, de sports, de mode et d’émancipation sociale.

Tout Bruxellois connaît sans doute l’imposante silhouette de l’Entrepôt royal et l’ensemble de bâtiments industriels qui constituent le site historique de Tour et Taxis. Il tire notamment sa notoriété actuelle des nombreux événements qui y sont organisés. Avec la restauration et la réaffectation systématiques de tous les bâtiments historiques et les nouvelles constructions qui voient le jour, le site prend une place de plus en plus importante dans le paysage socio-culturel et socio-économique de la Région bruxelloise.

Ce nouvel opus de la collection Bruxelles, Ville d’Art et d’Histoire se penche sur sa longue genèse et sur le rôle clé qu’il a joué dans la croissance économique du pays en tant que plaque tournante de nos activités commerciales nationales et internationales. Il s’attarde sur les qualités architecturales et l’ingéniosité technique des bâtiments qui ont fait de lui un patrimoine industriel d’envergure mondiale. Il passe également en revue le fonctionnement quotidien du complexe et son influence sur le développement du quartier qui l’entoure.

La publication propose au lecteur un riche éventail de documents historiques : plans et dessins, matériel iconographique d’origine et commentaires contemporains intéressants.

PDU